Chambre du visiteur

La jeune suivante avait amené le prince dans sa chambre en premier. Elle le laissa rentrer et observer attentivement sa chambre.

Le prince regarda longuement la pièce parsemée des couleurs vert et or. Plusieurs tableaux des anciens comtes de Rouerge étaient accrochés aux murs et, face à l'entrée de la chambre, il y avait un lit luxueux (avec les genres de rideaux aux quatre poteaux) qui dominait totalement tout le reste des meubles. Il prenait beaucoup de place et le prince crut rentrer cinq personnes dedans.

Guillaume jr aperçut plus loin trois fenêtres dont la plus grande, au milieu, s'ouvrait pour arriver sur un balcon où on pouvait observer les Alpes au loin.

-Vous pouvez disposé. Je vais rester ici.

-Le comte m'a ordonné que vous restiez à ma vue donc je ne peux pas sortir de cette chambre.

-Ainsi soit-il, soupira-t-il en partant sur le balcon.

En arrivant sur le balcon, Guillaume jr aperçut des pots de fleurs accrochés tout le long. Il déposa ses bras croisés et regarda le jardin, limité par les remparts du château, juste en dessous de lui. Il vit une jeune femme aux cheveux bruns qui peinturait les fleurs aux couleurs vives. Sa voix mélodieuse se rendait jusqu'à ses oreilles. Le prince la contempla longuement.

Voulant déposer sa joue sur son poing, son bras accrocha un des pots de fleurs mauves. Guillaume jr effleura ses doigts sur le vase, mais vite il se fracassa au sol. Il entendit l'argile éclater en morceaux.

Guillaume jr jeta un regard sur la réaction de la jeune fille qui était occupée à peindre.

Quand Sirius apperçut Guillaume jr arriver sur le balcon qui était juste en-dessous de lui, il déploya ses ailes et se laissa planer pour ensuite aller se poser à côté de Guillaume, sur la cloture qui entourait le balcon. Il lui mordilla affectueusement les doigts.

Guillaume jr détacha son regard de la princesse de Rouerge et regarda avec un gros sourire le faucon qui lui mordait les bouts des doigts.

-Hey! Ça fait longtemps que je t'ai vu toi!, dit-il en flattant sa tête. Est-ce que tu aurais un message pour moi?

Il regarda ses deux pattes, mais ne vit aucun parchemin.

La suivante intervena sur le balcon pensant que c'était un messager pour le secourir.

-Allez, ouste!, dit-elle sans même demander l'avis du prince héritier.

Guillaume jr fut fort désolé de voir Sirius partir et se cacher derrière les murailles du palais. Il soupira un instant et il déposa sa joue sur son poing regardant par où Sirius était parti. Il vit une petite tête apparaître au-dessus du grand mur et il eut un déclic dans la tête. Il n'en fit pas part à la suivante qui était toujours à ses côtés.

*Est-ce qu'elle fait exprès pour me coller ou quoi? Et comment je vais faire pour me changer en paix?* se dit-il, perplexe.

Il continua de regarder la petite tête qu'il croyait être Camelot.

HJ: J'espère que ça te dérange pas pour Sirius.)

[HJ:ben non, c'est correct ]

Sirius s'envola en poussant un cri strident. Il s'en alla, frustré de s'être fait chassé de la sorte! Tout de même, la servante l'avait expulsé comme s'il avait été un vulgaire moineau.

Gabrielle s'était amenée précipitament vers la chambre des invités, impatiente de voir de près le bel inconnu. Juste avant d'arrivé à la porte, elle s'arrêta devant un miroir sculpté et incrusté d'argent qui ornait le passage. Elle s'admira un instant, se passa la main dans les cheveux pour les replacés convenablement et époussetta frénétiquement sa robe. Elle regarda de nouveau son reflet dans la glace. Satisfaite, elle sourit à son image et marcha d'un pas digne d'une princesse vers la chambre fatidique. Son coeur battait à tout rompre quand elle arriva devant la porte. Elle inspira profondément et cogna trois petis coups sur le panneau de bois verni.

La suivante de Guillaume jr alla ouvrir la porte. Lorsqu'elle vit que c'était Gabrielle, elle prit une grande inspiration et lui dit tranquillement:

-Bonjour Gabrielle. Que venez-vous faire ici?

Guillaume jr osa jeter un coup d'oeil à la personne qui voulait le voir (ce qu'il supposa).

Gabrielle sourit timidement à la suivante et lui chuchota:

-Oh, Madeleine, je voulais simplement voir notre invité! Personne ne m'en avait avertit et il est impoli d'ignorer notre hôte, surtout en tant que fille du Compte. Oh, s'il-te-plaît Madeleine, laisse-moi aller lui souhaiter la bienvenue! demanda-t-elle en la fixant de ses yeux implorant et avec son petit sourire charmant.

La suivante roula les yeux et soupira:

-Mais pourquoi suis-je incapable de te dire non! lui dit-elle d'un ton sévère, mais impuissant. Allez, entre, mais ne fait pas de sottises.

Gabrielle voulut sauter dans les bras de la suivante, mais se retint. Elle se contenta de lui faire un sourire rayonnant et entra dans la pièce. D'une voix douce et aimable, Gabrielle dit au visiteur:

-Bienvenue en Rouerge! Je me nomme Gabrielle de Rouerge, fille du comte qui vous a généreusement accueilli. À qui ai-je l'honneur? lui demanda-t-elle toujours le sourire aux lèvres, ne sachant pas que ce charmant jeune homme était en fait l'héritier du trône de France.

Ayant vu une visiteuse, il s'était rapidement épousseté les vêtements sales et il s'approcha de Gabrielle et prononca clairement d'un voix soudainement fier et convaincu:

-Vous vous adressez présentement au prince de France, Guillaume Junior de France.

Signe de respect, il s'agenoua et vint lui prendre la main et déposa un léger baiser sur le dessus. Il se remit debout.

-Ravi de vous rencontrez, Gabrielle de Rouerge, dit-il en la regardant. J'ai visité rapidement le territoire de votre père et j'en suis impressionné par les montagnes et vallées.

Il esquissa un petit sourire doux au visage.

Sous le choc, le teint de Gabrielle vira au rouge. Elle fit la révérance et balbutia:

-Mais... mon Seigneur! J... je suis ...tellement navrée de ma conduite. Pardonnez-moi.

Elle releva timidement la tête et vit qu'il souriait. Elle se redressa, toute timide.

-Y aurait-il quelque chose que je puisse faire pour rendre votre séjour chez nous plus agréable, futur héritier du trône, fit-elle sur un ton plus modeste.

Guillaume jr se retourna sur place, regardant la pièce. Il retomba son regard sur celui de la jeune fille et lui répondit:

-Je trouve que je suis tout à fait bien accueilli. Je vous remercie quand même de votre proposition.

Bien sûr, Dieu seul le sait, combien de temps il avait passé en dehors de sa demeure de Paris. Il ne s'était pas encore à la luxurité dans le château de Rouerge.

Le ventre du prince héritier gargouilla. Gêné, il sourit et demanda gentillement:

-Peut-être que j'aimerais avoir un peu à manger.

-Sans problème, messirs, je vous arrange ce désagrément sur le champ. Il y aura sûrement un banquet en votre honneur ce soir, alors ne mangez pas trop, lui conseilla-t-elle. Préférez-vous avoir votre collation dans votre chambre, ou aimeriez-vous plutôt aller à la salle à manger?

Sans pouvoir les entendre, de lourd pas pricipités se promenaient dans le couloir et s'en venaient dans la direction de la chambre des visiteurs. Un grand fracas se fit entendre quand le comte de Rouerge ouvrit la porte à la volée. Il avait un regard neutre, aucune expression se lisait sur son visage. Gabrielle ne savait pas trop si son père était surpris ou mécontent. Il s'inclina devant l'héritier du trône sans prononcer mot, empoigna sa fille par le bras et la traîna à l'extérieur de la chambre.
Elle n'eut même pas le temps de dire aurevoir à Guillaume que déjà, elle était hors de la chambre et le comte avait refermé la porte derrière eux. Sans penser que le prince pouvait encore entendre leur paroles même s'ils étaient de l'autre côté de la porte, le comte prit une grande inspiration pour contenir sa rage:

-Il me semblait que tu étais en train de peindre dans le jardin...

-Oui, Père, mais j'ai apperçu...

Sans pouvoir se contrôler d'avantage, l'homme explosa:

-POURQUOI ES-TU TOUJOURS EN TRAIN DE TOURNER AUTOUR DE MES INVITÉS MASCULINS? TU NE POURRAIS PAS TE CONTENTER D'ÊTRE BELLE ET DE TE TAIRE? QUINZE ANS, C'EST BIEN TROP JEUNE POUR AVOIR UN OEIL SUR UN GARÇON!

Insultée, Gabrielle ouvrit la bouche tout grande ouverte en lâchant un léger son. Elle reprit sur un ton qu'elle essaya de faire le plus calme et poli possible:

-Je m'excuse, mon cher monsieur, mais de un, j'ai dix-sept ans. De deux, j'aurais pu me marier à quatorze ans et avoir des enfants si tu n'avais pas refuser que je me marie. De trois, les femmes servent à autre chose que de seulement être belle et se taire comme vous le dites. Et finalement, ARRÊTEZ DE ME TRAITER COMME UNE ENFANT!

Avant même qu'il n'est le temps de répondre, elle tourna les talons et partit rapidement. Juste avant de prendre les escaliers, elle se retourna et ajouta:

-En passant, votre invité MASCULIN à faim. Serait-ce trop vous demander de lui donner à manger avant qu'il ne meurt de faim?

Elle le fusilla du regard et dévala les escaliers.

Intrigué par le bruit qui se faisait entendre dans le jardin du château, le prince héritier alla jeter un coup d'oeil sur le balcon.

Il vit presque tous ses amis à l'extérieur dans le jardin. Il vit la fille du comte parler avec Sayll et Marianne.

Guillaume jr avait l'impression que son corps commençait à fondre en revoyant sa belle Marianne. Cela faisait même pas un jour qu'il ne l'avait pas vu et qu'il s'ennuyait déjà d'elle juste en la regardant.

Malheureusement, il ne pouvait rien faire pour aller la voir ni pour «sauver» ses amis de Gabrielle ayant entendu ses menaces.

Gabrielle arriva en courant en tirant la main de maxime pour qu'il la suive. Ils entrèrent tous deux dans la chambre de Guillaume jr. Elle sourie en voyant son père puis s'exclama:

-Père! Ce jeune homme a une bonne nouvelle pour vous!

Elle s'adressa à maxime:

-Vous pouvez lui annoncé, mon père ne vous mordera pas!

Maxime s'inclina devant le roi et lui dit la bonne nouvelle.

-Mon seigneur, je viens vous demander la permission de jouez pendant le souper une pièce de théâtre. Notre troupe de théâtre à débarqué ce matin en Rouerge. Nous venons de très loin pour jouer cette pièce! Acceptez-vous notre offre?

Max s'incinclina de nouveau de vant le roi attendant la réponse.

en chemin, le soldat avait demandé ou était le comte et on lui avait répondu qu'il était dans la chambre du visiteur. Tenant Anna par le collet pour ne pas qu'elle ne s'échappe, il se rendit a cet endroit.

-cher comte, dit-il en s'inclinant. Je crois avoir trouvé la petite dernière. Voici la princesse Anna.

-puisque je vous dit que je mapelle geraldine!, dit-elle en se débattant.

(Anna n'est pas encore arrivée...)
Guillaume jr eut un petit contentement lorsqu'il vit Maxime arriver dans sa chambre. Il ne le fit pas trop paraître pour ne pas éveiller les soupçons.

C-(À Maxime) Il y a longtemps qu'une pièce de théâtre me fut présentée. De plus, je pourrai divertir un peu mon visiteur, ici à mes côtés. Vous pourrez présenter à mon souper. Allez voir mon conseiller pour qu'il vous héberge pour le moment. Il vous amènera dans la salle à manger lorsque nous serons prêts à vous écouter. Allez, va!

Juste avant que Maxime, et peut-être Gabrielle, il demanda quelle sera la pièce. Et c'est à ce moment que le garde entra avec Anna.

C-(Au garde) Merci, beaucoup. Dépose-la ici et je m'en occuperais.

C-(À Anna) De toute façon, je ne peux pas me tromper. VOUS êtes la princesse Anna de Paris.

Le prince héritier n'alla pas voir sa soeur. Il voulait qu'elle ait encore un peu de chance pour s'enfuir à nouveau.

- comment pouvez-vous vraiment le svoir, monsieu? qu'est ce qui vous dit que je suis une princesse. Vous realisez quand meme un de mes reve en me traitant de princesse,mais bon..., dit anna jouant la comedie.

Elle ne posa pas le regard sur son frere, elle voulait paraitre la plus credible possible.

Le comte répondit:

-Juste à vous voir parler, je vois que vous êtes une princesse. Vous me vouvoyez, vous m'appelez «monsieur». De plus, je possède un cadre de votre famille complète.

Le comte mit ses mains dans son dos, marcha devant Anna, encore sous l'emprise du garde, et continua:

-Et je ne vois pas comment vous pouvez être une sosie de la princesse Anna. Vous êtes pareille, et je ne crois pas que par pur coïncidence, une jumelle identique à vous se promènerait dans les rues quand on recherche la vraie princesse.

Il s'arrêta là pour voir si Anna trouverait d'autre preuves pour démontrer qu'elle n'était pas la princesse de France.

Guillaume jr regardait la scène qui se passait sous ses yeux. Il ne voulait pas aider sa soeur, car il trouvait qu'elle devrait apprendre par ses erreurs.De plus, lorsqu'il était dans le trouble, elle ne l'aidait jamais.

Et puis, qu'est-ce qu'elle risque si elle dévoile ou non son identité? Si le comte réussissait à la convraincre, elle resterait dans le château de Rouerge attendant que son père la prenne. Et si Anna réussissait à cacher son rang, le comte la remettrait dans les rues de son comte. Il n'y a rien de grave dans les deux cas.

Gabrielle était toute enjouée de savoir que la pièce aurait lieu. Elle décida de partir pour aller montrer la «loge» à Christobald Deblois et de laisser son père régler le problème.

-Veuillez me suivre, lui dit-elle en souriant.

Il partirent tous deux dans une autre pièce.

Anna pensa a toutes vitesse, ne trouvant rien.

*il y a quand meme des limites que je dois respecter, meme dans mes propres mensonges. Le truc de la jumelle est trop peu credible. Je vais attendre le moment oppoirtun...*

Elle baissa la tete.

-bon vous avez gagner je l'avoue, mais mon language etait loin d'etre aussi royal qua lhabitude.(hum les paysans aussi se doivent de vouvouyez leur seigneur)

le garde le tenant toujours par lepaule, elle ne put aller faire autre chose que dattendre.

(je pense pas que c tous les paysans qui sont civilisé)

C-Amenez-la dans l'autre chambre libre juste à côté.

Le garde amena Anna à l'extérieur de la chambre de Guillaume jr.

Le comte, satisfait de s'être débarrassé de tous ces problèmes, se retourna vers le prince héritier et lui demanda:

-Voudriez-vous être présent à cette présentation théâtrale?

-J'accepte avec plaisir, dit-il sans hésister. Nous pourrons les récompenser par après pour leur grand travail.

C-C'est une bonne idée.

Le comte partit se reposer un peu avant le souper. Il avait en tête d'aller se promener dans le jardin sous le soleil paisile et s'asseoir sur une chaise balançoire.

(comte)

Guillaume jr se retourna sur lui-même, se demandant qu'est-ce qu'il allait faire. Il décida de jeter à nouveau un coup d'oeil par-dessus le balcon pour apercevoir ses amis, exceptés Anna et Maxime qu'il venait de voir. Il ne remarqua personne, déçu de ne pas retrouvé sa belle-aimée.

Il lui manquait déjà. Comment pourra-t-il vivre sa vie sans elle lorsqu'il sera sur le trône de France? Il s'accota sur le bord du perron et imagina sa vie future avec Marianne.

Le prince se prit une chaise dans la chambre et l'amena à l'extérieur sur le balcon pour continuer à observer le paysage qu'il regardait tantôt.

Il fut capable de voir dans la cours du château de jeunes enfants jouer aux chevaliers. Ils étaient chacun munis d'un épée de bois.

Cela fit sourire le prince héritier, se rappelant de bons souvenirs avec le jeune Camelot d'autrefois.

C'est alors qu'un des jeunes garçons tua l'autre en rentrant son épée entre son ventre et le bras. La victime fit semblant de mourir et tomba à terre. Une jeune fille aux cheveux blonds vint à leur rencontre, des fleurs dans les mains. Elle prit la main du héro et lui tendit les jolies fleurs de sa cueillette. Elle repartit rapidement par le chemin qu'elle était arrivée, sûrement le teint tourné au rouge.

Guillaume jr soupira.

-Le prince Guillaume jr serait-t-il prêt à venir me suivre pour le début du souper?

Se tirant de sa rêvasserie, le prince sursauta sur sa chaise. Il se retourna constatant que c'était seulement la servante qui devait s'occuper de lui pendant son séjour au château.

-Euh... Avec joie. Je vous suis immédiatement.

La servante afficha un petit sourire angélique. Guillaume jr se leva tranquillement et marcha vers l'extérieur de la chambre accompagné de la servante.