Le retour à Normandie

Les voyageurs marchèrent longtemps avant de faire un arrêt. Ils étaient partis au lever du soleil au comté de Rouerge. Toute l'armée et les prisonniers passèrent par Gévaudan et finalement Normandie pour dormir la nuit. La lune apparaissait déjà haut dans le ciel, bien clair à la vue de tous.

Le père de Guillaume jr les haltèrent. Plusieurs gardes se mirent à monter une tente pour Sa Majesté, tandis que tout les autres se couchèrent à terre.

Guillaume jr s'était réfugié un peu plus loin sur une roche regardant le ciel parsemé d'étoiles. Des larmes coulèrent sur sa joue parce qu'il ne savait plus où il en était. En pensant que la fuite aurait été bénéfique pour Marianne et lui (et tous les autres qui suivirent...), il a mis la vie de tous ses amis en péril. La guillotine les attendraient dans peu, Marianne serait mis en prison et par la suite dans un couvent.

-Pourquoi ai-je fait ceci? se dit-il en murmurant.

Amayelle se tourna vers camelot:

-j'ai faim. dit elle au bord de l'évanouissement

Amayelle tremblais elle avait un peu froid et elle croyait qu'elle fesait de la fièvre.

-Camelot, je crois que je suis malade.... elle n'a pas eue le temps de finir sa phrase qu'elle se retrouva inconssiente au coté de Camelot

-Amayelle... dit-il, un léger tremblement dans la voix.

Les pieds ligotés pour ne pas qu'il puisse s'enfuir mais les mains libres, Camelot prit doucement sa bien-aimée dans ses bras pour pouvoir la réchauffer. Il mit sa main sur son front pour savoir si ce n'était que la fatigue et la faim qui l'avait rendue faible ou si vraiment elle était malade. Il eut un pincement au coeur quand il s'aperçut qu'elle était brûlante et en sueur. Il clama au soldat qui les surveillait:

-Vite, faites quelque chose, bon sang! Vous voyez bien qu'elle ne va pas bien!

L'homme les regarda un instant puis détourna son regard de la jeune fille fiévreuse. Camelot était furieux. Ils ne pouvaient tout de même pas la laisser comme ça! La seule idée qui lui vint en tête était de demander à quelqu'un de plus haut rang qu'un garde pour qu'il lui ordonne de faire venir quelqu'un pour la soigner. La seule personne qu'il connaissait était bien sûr...

-Guillaume Junior! s'écria-t-il pour qu'il puisse l'entendre étant donné qu'il était plus loin.

Maxime était étalé par terre ligoté avec des chaînes il avait mal partout car les gardes n'y avaient pas été de main morte avec lui. Quand il entendit Camelot, il se releva la tête avec difficulté et regarda ce qui se passait. Quand il eut reprit un peu ses esprits, il évalua mieux la situation. Il cria aux gardes:

-Hey vous pouvez pas faire quelque chose pour elle, vous voyez bien qu"elle ne va pas bien!!!!!

-Oh c'est pas toi le petit roux qui va nous donner des ordres et nous faire bouger d'ici alors BOUCLE-LA!

Ceci mis Max dans tous ses états il était rouge de colère. Il se mit sur le ventre et vu que ses pieds étaient attachés ensemble il donna "deux" bons gros coups de pieds là où ça fait mal dans l'un des gardes.

-Ça vous apprendra à vous moquer de moi et de mes amis!

*Je déteste les gardes*

-GUILLAUME JR.! VIENS NOUS AIDER!!

Rapidement, le prince héritier de Paris arriva à la place réservé aux prisonniers surveillés par les gardes.

Il s'arrêta devant le garde qui surveillait Maxime et lui cria:

-Comment osez-vous être aussi impoli envers des paysans de notre pays! Soignez tout de suite cette jeune femme mourante. Et c'est un ordre!

Le garde avait soudainement peur de Guillaume jr. Il obéit à ses ordres sachant qu'il serait un de ses futurs maîtres. Quelques soldats de l'armée française amenèrent Amayelle en retrait où ils la déposèrent tranquillement sur l'herbe. Ils cherchèrent des choses dans la tente du roi qui lui sortit furieux en scrutant devant lui:

-Qui ose donner des ordres à mes gardes?

-Qui crois-tu serait la seule autre personne à les faire obéir? répliqua Guillaume jr.

Son père lâcha un soupir.

-Et si moi je dis que l'on ne soigne pas cette jeune servante, traître de son maître?

-Alors là, je ne puis rien faire d'autre.

Le roi de France rentra à l'intérieur de sa tente, prêt pour sa sieste nocturne. Le prince de France alla voir Amayelle qui était seule, inconsciente. Guillaume jr mit sa main sur son front chaud.

Il retourna voir son ami Camelot et lui demanda inquiet:

-Je suis navré de ne pas avoir continuer à répliquer mon père. Je savais que je ne pouvais rien faire d'autre. J'ai constaté qu'elle faisait de la fièvre. Quelles seraient les autres causes de son inconsicence, mon cher ami?

-Tu as au moins essayé de faire quelque chose, Guillaume. C'est ça l'important, dit-il tristement en essayant de jeter un coup d'oeil pour voir si Amayelle était entre de bonnes mains. Elle est forte, je suis sûr qu'elle s'en sortira... ajouta-t-il pour se donner espoir.

Camelot soupira et regarda son ami dans les yeux. La fatigue se lisait sur le visage du chevalier.

-Écoute Guillaume, lui répondit-il doucement. Nous avons marché deux comtés en une journée. Nous n'avons eu ni eau ni nourriture et nous sommes tous épuisés. Je n'ose pas imaginé comment ça a été difficile pour Marianne qui doit porté un enfant en plus et Amayelle, qui n'avait jamais marché une aussi grande distance en si peu de temps auparavant.

Camelot se laissa légèrement tomber par en arrière et s'accota le dos contre l'arbre auquel ses pieds étaient attachés. Il prit une grande inspiration et reprit la conversation avec son ami. Ça lui faisait du bien de pouvoir dialoguer avec son camarade après cette dure journée.

-Tu as fait ton possible, mais reste encore que des meurtriers qui sont présentement en prison en Farnce sont mieux traités que nous le sommes en ce moment.

-Je le sais.

Son poing se referma solidement.

-Je dois trouver un moyen pour vous sauver de cette situation.

Il pensa pendant quelques secondes et se leva, déterminé.

-Je crois que seul Cassandre pourrait intervenir dès que nous arriverons demain aux frontières du comté de Paris. Nous serons obligés de passer par là. Je vais l'avertir en envoyant une lettre par Sirius.

Il repartit vers son rocher et appela Sirius.

[SIRIUS]

Sirius planait dans le ciel qui commençait de plus en plus à s'oscursir. Quand il entendit Guillaume junior, il plongea dans la direction du sifflement. Il l'aperçut enfin, mais se souvint qu'il n'avait pas eu le temps de livrer sa dernière lettre... qui était à Marianne de la part de Guillaume junior. Il se posa donc sur le sol où se trouvait la bien-aimée du prince. Voyant qu'elle dormait, il déposa le message dans sa main ouverte. Il alla ensuite voir l'héritier du trône et se percha sur son épaule.

Maxime était couché sur le dos par terre, encore menoté. Ses vêtements étaient tous boueux et déchirés dans le bas. Il regardait les étoiles, lâchant des soupirs ici et là. Son sourire avait complètement disparu. Il pensait à tout et à rien en même temps. Peut-être y avait-il une mince chance d'espoir, pensait-il. N'avaient-ils pas été courageux jusqu'à présent?...

Soudain, il s'assit et eut un sourire gigantesque. Il commença à rire un petit peu puis, il ne put plus s'arrêter.

-Guillaume, attends...

Mais son ami était déjà parti pour mettre son plan à exécution. Qu'est-ce que Cassandre pourrait bien faire pour eux? Ils avaient une légion de soldats de Paris comme escorte, comment voulait-il les sortir de là?

*J'espère que Guillaume ne se sent pas coupable de se qui nous arirve, ce n'est pas de sa faute...*songea-t-il en se raccotant sur son arbre.

Il regarda encore où Amayelle se trouvait, inquiet qu'elle soit seule et sans défense. C'est à ce moment qu'il entendit Maxime ricanner sans arrêt aux côtés de lui.

-Mais qu'est-ce qu'il y a de si amusant, dis-moi? demanda Camelot, un regard interrogateur posé sur son compagnon.

Maxime rit encore un peu en se retournant vers Camelot. Il le regarda en ricanant, encore un peu:

-Nous, ... nous possédons encore du... Courage! mumura-t-il subtilement.

Amayelle ouvrit les yeux paresseusement, puis elle déposa sa main sur son front.
Le garde qui était près d'elle remarqua qu'elle était réveillée et il cria a l'atention de tout le monde:

-hey la petite est réveillée!!

-Oh pas si fort.. dit elle dans un soupir

Elle remarqua qu'elle avait les mains et les pieds libres..

Le prince héritier commença à écrire sa lettre à son amie Cassandre, mais il fut dérangé par le garde qui s'exclamait presque du réveil d'Amayelle.

Il alla voir la jeune suivante. Au lieu de la poser de milles et une questions, il la redressa. Il ordonna au garde:

-Va chercher ma collation de nuit.

Il exécuta son ordre sans problème. Il revint rapidement avec une pomme, des raisins et un verre de jus. Il lui demanda de le déposer par terre.

-Tiens, tu peux te servir, dit-il toujours sa main accotée dans son dos pour la soutenir.

Anna avait fait le chemin sur le cheval de son père. Elle navait rien pu dire ni faire qui aurait changé quoi que ce soit. Elle était assise en boule contre un arbre. Elle se sentait completement coupable de se qui arrivait a tous ses gens.

*pourquoi ais-je été assez bete pour faire une fugue avec autant de gens innocents? c'est de ma faute. le meurtre de pleins de gens qui me tiennent a coeur sur la conscience. Je ne serai jamais capable de vivre. moi qui serais aisé avec le souvenir de la fin de tous ces innocents. en plus, kotaro qui a disparu, il était mon seul espoir. Je n'ai plus rien a esperer maintenant. Je veux mourir a leur place.*

elle se leva d'un bond et traversa le campement tel un zombie. Elle ne se concentrait que sur son ultime mission. Elle alla dans sa tente et prit un morceau de papier.

Elle écrit: pere, cela ne tient qu'a vous. une lame sur ma gorge, une larme sur ma joue, je vous supplie de laisser vivre ces gens qui sont déja en si piteux état. Si vous ne tenez pas a requete et bien je mourrai a leur place. Si l'un d'eux meurt, vous aurez a m'enterez. Je vous en supplie pere, ouvrez les yeux et ne faites pas la plus grosse erreur de votre vie. Aussi je vous demande de laisser mon frere en dehors de cela, il souffre deja assez comme ca, laissez le vivre sa vie, sinon il vous sera toujours rencunié. Anna

Elle sortit et alla porter la lettre en dessous de l'entrée de la tente de son pere. Elle se dépecha de prendre une arme. Elle se placa au milieu du campement, l'épée pres de la gorge.

-si quiconc approche, il goutera a cette lame.

elle se toruna vers ses camarades en disant:

-c'est pour vous que je le fais. Je vais aller rejoindre Hugues, dit-elle sans s'en rendre compte.

Elle attendit que son pere lise la lettre et sorte de son antre.

*(avant que anna passe à l'action)*

-Mais qu'est-ce que tu racontes? demanda Camelot à Maxime qui le fixait d'un regard pétillant.

Soudain, il alluma enfin:



*COURAGE!*

Il n'avait rien à perdre après tout. Camelot prit le pendantif qu'il portait toujours au cou qui était dissimulé sous sa chemise. Sculpté dans un matériel métallique, l'objet avait une forme assez spéciale qui représentait tout et rien à la fois. Camelot le prit et referma ses doigts sur la petite pièce de métal. Il le porta ensuite à ses lévres et souffla dedans. Aucun son ne retentit, mais Camelot savait bien que ça avait fonctionné.

-Il ne reste plus qu'à espérer et attendre, murmura-t-il à son ami.

Il se retourna ensuite pour la xième fois vers Amayelle et eut un sourire en voyant qu'elle était réveillée et que Guillaume junior s'occupait d'elle. Il remarqua enfin Anna, la lame à la gorge qui menaçait l'armée du Roi de France.

-Anna, attends!

Il voulut se lever, mais sa tentative fut ratée puisqu'il avait oublié que ses pieds étaient liés ensemble. Il retomba doucement sur le sol et ajouta:

-Ne fais pas ça...

Amayelle se tourna vers Guillaume Jr puis elle le remercia.
Elle prit la pomme et elle croqua dedans, sa faisait du bien de manger quelque chose..
Mais en même temps elle se sentait coupable car elle avait droit de manger et ses amis non.
Elle baissa la tête, puis une fois qu'elle aie finie sa collation elle se tourna vers Guillaume Jr.

-Merci beaucoup, mais pourrais-je me reposer car j'ai un de ses mal de tête... demanda t-elle

(fok, euuu, je sais pas trop quoi dire)

Lorsque Sayll entendit les mots d'Anna sur la lettre, il se réveilla...il la regardai

-Arrête Anna, on v'as trouver une autre solution, il doit bien en n'avoir une. Il y en n'a toujours une

il essailla de se lever, mais sans succes

Il y a toujours de l'espoire, même si cette chose déchu qu'on appelle l'espoire est très faible, il y en n'a toujours une

il regarda le sol, une main au coeur, un regard noir

puis il marmona

Il y a toujours de l'espoire.....Oui, Toujours.....même si la mort est inévitable....

Elle regarda Camelot.

-crois moi, si c'est la seule chose que je puisse faire pour vous délivrer, je le ferai. Personne n'a a mourir pour mes crapices et c'est déja commencé, dit-elle en pensant a son frere.

Elle sentit une larme couler sur sa joue lorsque Sayll lui parla d'espoir, elle n'en avait plus du tout.

* si je meurres aujourd'hui au moins ma mort aura servi a quelque chose, si je suis du pourmourir aujourd'hui, je vais mourir.J'ai hate que mon pere sorte de sa fichue tente*

Elle accota la lame sur sa gorge d'une facon desesperée.

*plus personne ne souffrira*

lorsque Sayll entendit les paroles d'Anna et le bruit de la lame bouger vers sa gorge, il releva la tete

-Ce n'est pas la seule chose a faire, et puis tu l'as dit toi même personne n'a a mourir pour tes caprices, encore moin toi

il s'arreta un instent de parler, puis il fixa anna dans les yeux

-il doit-y avoir un autre moyen, un détail qu'on n'a échaper, s'il te plai, Anna, ne fait pas sa, on va trouver une autre manière...Fait sa pour nous...Fait sa pour eux

Amayelle se tourna vers guillaume jr puis elle lui sourit..
Elle lui tourna le dos et elle se roula en boule.
Cela prit quelque minute et elle se leva avec vitesse pour aller a l'orée du bois et elle y régurgita sa collation.
Amayelle mit ses mains pour cacher ses larmes elle était si faible.
Peut-etre n'allait telle pas sen sortir.
Elle decida de se coucher mais après quelque minute elle eue une nouvelle poussée de fièvre et Amayelle se retrouva inconsiente dans son sommeil pendant quelque minute.

-Bon ça y est, soupira Guillaume jr.

Il cherchait autour de lui quelques de choses qui ressemblait à un certain éventail pour pouvoir amener de l'air frais à Amayelle. Il vit par chance un amas de feuilles qu'il essayait de bien tenir ensemble en le bougeant par-dessus Amayelle.

Après quelques minutes, la jeune suivante resta toujours inconsciente. Il décida de la laisser sous l'oeil d'un garde (à son grand déplaisir) et décida d'aller voir... Marianne.

Mais, oh malheur, il ne vit pas Anna, l'épée à sa gorge. Il la poussa un peu puis s'excusa.

-Mais, Anna, que fais-tu avec cette arme dans tes mains? lui questionna-t-il.

Marianne, apres une petite sieste se réveilla. Elle sursauta lorsqu'elle vit une lettre dans sa main, elle n'avait pourtant rien sentit. Elle prit un peu de temps avant de se rappeler ou elle était et qu'est-ce qui se pasait. Sur le dessus de l'enveloppe elle reconnut l'écriture de Guilaume jr. Elle décida de ne pas l'ouvrir de peur de lire des choses qu'elle ne voulait pas. Elle se redressa et regarda ce qui se passait. Plusieurs personnes étaient regroupé et elle se demandait bien pourquoi. Elle s'approcha comme elle pouvait car elle ne pouvait pas marcher. Elle vit Anna, debout avec une lame pres de la gorge.

-Anna, qu'est-ce que tu fais? Si c'est que tu veux te suicider stp, ne fais pas ca. Tu ne sais pas a quel point tu nous ferais de la peine en mourant et ce n'est pas ta faute si tout ca est arrivé. Nous nous sommes enfuis également, il n'y a pas juste toi... S'il te plait, je ten conjure ne fais pas ca...

Anna entendit tout ce que les autres lui avaient dit, mais elle décida de ne répondre qu'ne seule fois et clairement.

-laissez moi faire, je sais ce que je fais, laissez lui le temps de sortir, elle dit cela d'un air absent, comme si elle était sur une autre planete.

Elle regarda la tente de son pere attentivement, en attendant de voir une quelquonc réaction de sa part.

Le roi vit une lettre apparaitre a l,entrée et il alla tout de suite la chercher.

pere, cela ne tient qu'a vous. une lame sur ma gorge, une larme sur ma joue, je vous supplie de laisser vivre ces gens qui sont déja en si piteux état. Si vous ne tenez pas a requete et bien je mourrai a leur place. Si l'un d'eux meurt, vous aurez a m'enterez. Je vous en supplie pere, ouvrez les yeux et ne faites pas la plus grosse erreur de votre vie. Aussi je vous demande de laisser mon frere en dehors de cela, il souffre deja assez comme ca, laissez le vivre sa vie, sinon il vous sera toujours rencunié. Anna

-quoi??, cria t'il

a cet instant la princesse comprit qu'il avait commencé a lire.

-c'est quoi cette idéee la?

Il sortit a l'exterieur, la lettre a la main et d'un coup perdit toute trace de colere, son bébé, sa petite princesse, était entouré de gens qui l'implorait de ne pas s'enlever la vie. Il compriit tout de suite que c'était réel.

-Anna... ma petite sauterelle... non... ne fait pas ca...ma puce... ne me fait pas ca... je t,en prie...

Il était sur le bord des larmes, ce qui était plus rare encore qu'un vrai sourire de sa part.